Jean-Pierre Faurie est un tempérament, un personnage: comme Coluche , dont il partage l’humour à l’emporte- pièce et une certaine façon de jouer l’imbécile pour cacher un sens profond de l’amitié, une humanité  chaleureuse et une lucidité sociale sans concession. Retiré des villes il déchaîne sa fantaisie créative dans la figuration libre.

 

(Laurent Danchin)

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Jean-Pierre Faurie nous invite à plonger dans ses œuvres pour y découvrir ce qui s’y cache. Premier regard, premières perceptions : de la couleur, vive – toujours -, beaucoup de densité et du mouvement, quasi permanent. Puis la sensation que ces tableaux prennent vie lorsqu’on s’y attarde. Des détails de visages, des scènes suggérées apparaissent progressivement.

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La « fantaisie créative » de l’artiste née de l’observation du monde et du monde rural en particulier. Ses ressentis, il les pose sur toile en dessinant des lettres et des mots évocateurs de l’instant vécu, tirés de lectures ou entendus ci et là. Des mots qui se posent, s’imbriquent, se croisent, se répondent dans l’espace et prennent vie par une multitude de couleurs. Dans cette mosaïque lumineuse, l’artiste esquisse des scènes et des personnages. Les auteurs et le contexte de ces mots – désormais cachés sous la peinture – sont là, présents sous nos yeux. Chacun pourra alors faire son interprétation selon ses propres codes, son vécu. Beau, chaleureux et plein de vie… généreux.

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